Paris : les incontournables
A partir de 1239, le très croyant Louis IX, dit Saint Louis, commence à acquérir les Saintes Reliques du Christ. Il se porte dans un premier temps acquéreur de la Sainte Couronne à prix d’or : 135 000 livres tournois soit plus de la moitié du revenu annuel du domaine royal
Deux ans plus tard, en 1241, il achète un morceau de la Vraie Croix et sept reliques de la Passion du Christ puis, l’année suivante, la Sainte Lance et de la Sainte Éponge
Ces acquisitions permettent d’accroître le prestige de la France et de Paris qui devient capitale de la chrétienté et qui est perçue comme la nouvelle Jérusalem.
Pour affirmer le lien sacré entre la couronne et les reliques, Saint Louis choisit d’entreposer celles-ci au sein de la résidence royale : le Palais de la Cité. Afin de vénérer les reliques comme il se doit, le Roi décide de faire édifier, au sein du Palais, une chapelle conçue comme un véritable reliquaire : c’est ainsi que naît la Sainte-Chapelle dont l’édification s’étale entre 1241 et 1248.
Sa construction coûte 40 000 livres tournois, une somme déjà conséquente mais qui reste bien peu au regard du prix des reliques : aussi merveilleuse soit-elle, la Sainte-Chapelle n’est « qu’un » écrin pour ces dernières.
Le cabaret Moulin Rouge a été fondé en 1889 par Joseph Oller (1839-1922) et Charles Zidler (1831-1897). Ouvert le 10 octobre en bas de la butte Montmartre, les fondateurs souhaitaient offrir un lieu dédié au divertissement populaire pour un public diversifié.
Après un incendie en 1915 qui détruisit le Moulin Rouge, celui-ci ne fut reconstruit que dix années plus tard. À cette époque, l’actrice, chanteuse et danseuse Mistinguett devint co-directrice du cabaret pour marquer le lieu de son empreinte. Artiste vedette de la « Revue Mistinguett » (1925), elle fut aussi directrice des ateliers de couture. Ses chansons comme « Ça, c’est Paris ! » ou « Il m’a vue nue » sont indissociables du Moulin Rouge, de même que « On m’suit » chantée avec Jean Gabin.
Lorsque Mistinguett quitta le Moulin Rouge, le théâtre disposant de 1 500 places assises fut transformé durant la seconde guerre mondiale en club dansant. C’est une époque où l’endroit perdit de son faste malgré une représentation d’Edith Piaf et d’Yves Montand en 1944
Le Moulin rouge a ouvert le 6 octobre 1889, la même année que la Tour Eiffel La couleur rouge vif symbolise la fête et le luxeAu XVIIe siècle, Louis XIV est à la tête de la plus grande armée d’Europe. Conscient que les soldats sont les premiers garants de la grandeur française, le Roi-Soleil décide l’édification d’un bâtiment pour accueillir ceux qui ont servi l’armée royale. La cité des Invalides ouvre aux vétérans dès 1674. À la fois hospice, caserne, couvent, hôpital et manufacture, l'Hôtel est une véritable cité réglementée selon un système à la fois militaire et religieux. Plus de 4 000 pensionnaires vivent alors entre les murs du site
Aujourd’hui encore, l’Hôtel poursuit sa vocation initiale en abritant l’Institution nationale des Invalides
L’histoire de la Tour Montparnasse commence dès 1934 avec la SNCF pour qui la gare Montparnasse ne répondait plus à ses besoins. Au bout de 25 ans, le projet de reconstruction débouche sur une opération d’urbanisme de grande envergure ; la gare sera déplacée et les terrains libérés utilisés à des fins nouvelles.
En 1959
les premières études de la Tour Montparnasse sont lancées, le projet historique est critiqué pour sa hauteur et entraîne des ralentissements.
Le projet gagnant, réalisé de juin 1966 au printemps 1969, regroupe quatre architectes : Urbain Cassan, Eugène Beaudouin, Louis de Hoÿm de Marien et le concours complémentaire de l’architecte Jean Saubot.
En 1968
André Malraux accorde le permis de construire.
En 1969
3Georges Pompidou, Président de la République, souhaite doter Paris d’infrastructures modernes et accorde la construction d’un véritable ensemble avec un Centre Commercial. La construction de la Tour Montparnasse peut alors démarrer.
Inauguré en 1977, le Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou communément appelé «Centre Pompidou» ou tout simplement «Beaubourg» , est un établissement pluriculturel basé dans le quartier de Beaubourg.
La création de cette institution aujourd’hui emblématique du 4ème arrondissement de Paris, découle de la volonté du Président Georges Pompidou de créer un espace totalement dédié à la création contemporaine des 20ème et 21ème siècles.
Il souhaitait réunir arts plastiques, littératures, design musique et cinéma afin de proposer au public l’institution pluriculturelle la plus complète possible.
Avec de vastes galeries d’expositions permanentes et populaires, l'une des trois plus importantes collections d'art moderne et contemporain au monde, des salles de cinéma et de spectacle, mais aussi une grande bibliothèque publique de lecture (la première d’Europe !), il est aujourd’hui évident que l’ancien Président français a largement relevé son pari. Retour sur l’histoire d’une institution qui a fait polémique.
Le projet d'une tour de 300 mètres est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 188
L'objet du concours lancé lors de l'exposition est d’« étudier la possibilité d’élever sur le Champ-de-Mars une tour de fer, à base carrée, de 125 mètres de côté et de 300 mètres de hauteur ». Choisi parmi 107 projets, c’est celui de Gustave Eiffel, entrepreneur, Maurice Koechlin et Emile Nouguier, ingénieurs et Stephen Sauvestre, architecte qui est retenu.
Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Émile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.
C'est une extrapolation hardie à la hauteur de 300 mètres -soit l'équivalent du chiffre symbolique de 1000 pieds- du principe des piles de ponts que l'entreprise maîtrise alors parfaitement. Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet "pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres".
Pour rendre le projet plus acceptable par l'opinion publique, Nouguier et Koechlin demandent à l'architecte Stephen Sauvestre de mettre en forme le projet.
Le Château de Vincennes est un incontournable de la région parisienne.
Son histoire débute au XIIe siècle, lorsque Louis VII décide de faire construire un pavillon de chasse dans la forêt de Vincennes. C'est sous Louis IX que le Château devient officiellement une résidence royale.
Au XIVe siècle, le Château prend l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui : le roi Charles V décide la construction d’une vaste enceinte, des tours et d’un donjon de plus de 50 mètres, aujourd’hui considéré comme le plus haut édifice fortifié médiéval d’Europe. Il lance également les travaux de construction de la Sainte-Chapelle dès 1379, chantier qui ne sera achevé qu'en 1552 sous le règne d’Henri II.
Au XVIIe siècle, l’architecte Le Vau construit pour le jeune Louis XIV, sa mère et le Cardinal Mazarin, les pavillons du Roi et de la Reine, de style classique. L’installation de la cour à Versailles en 1682, marque l’abandon de Vincennes comme lieu de résidence royale.
Le donjon, prison depuis le XVIe siècle, va alors voir cette vocation se renforcer et abritera au XVIIIe siècle des prisonniers célèbres tels Diderot, Latude, Mirabeau ou encore le marquis de Sade.
Diverses manufactures (porcelaine, faïence, armes) se succéderont au sein de l'édifice qui se dégrade de plus en plus, jusqu'à l'installation en 1796 de l'arsenal de Paris, transfert qui sauve le château de la ruine mais entraîne des modifications sur le site : disparition du manoir de Saint-Louis, arasement des tours, construction de casemates... Le site concentre alors l'une des plus grosses garnisons militaires de la région parisienne.
Classé monument historique en 1913, le château d'après-guerre conserve sa double affectation. Le ministère de la Culture assure, via le Centre des Monuments Nationaux, la gestion de la Sainte-Chapelle et du Donjon, 2 lieux ouverts au public.
Le ministère de la Défense quant à lui, gère les autres espaces du Château, et, via le service Historique de la Défense, les bibliothèques et archives accessibles au public.
L'opéra de Paris est reconnu pour être l'un des plus beaux et prestigieux opéras du monde, par son architecture autant que sa programmation
C'est Napoléon III qui a commandé la construction de ce théâtre. Il a choisi cet emplacement car le lieu est stratégique et la place majestueuse
°L’Opéra Garnier a été érigé par Charles Garnier°
((VISITE GRATUIT)) Vous êtes sur une collines de Paris et la vue du Parvis est magnifique.
C'est une prouesse architecturale : plus de 40 ans de travaux. Le Sacré-Coeur est achevé en
1914. Les travaux ont été compliqués car la butte avait été percée de trous pour l'extraction du gypse. Il fallut donc lui créer des piliers sous-terrains de 33 m de profondeur Il désigne le coeur de Jésus, coeur sacré, représenté en or, sur la mosaïque pour cette raison on s'appelle Le sacré coeur
La surface de la mosaïque est de 475 m2 ! C'est l'une des plus grandes mosaïques du monde. Elle représente le Christ ressuscité avec un coeur d'or.
l'Arc de triomphe est l'un des symboles de la France à travers le monde. C'est Napoléon Ier, au lendemain de la bataille d'Austerlitz qui ordonne la construction de cet arc de triomphe à la gloire de la Grande Armée. Débutés en 1806 sous la direction de l'architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin, les travaux d'édification ne s'achèveront qu'en 1830. Inauguré le 29 juillet 1836, le monument reçut sa consécration officielle le 15 décembre 1840 quand le char funèbre ramenant le corps de Napoléon passa sous sa voûte. Les touristes peuvent encore aujourd'hui admirer des gravures et sculptures représentant les grandes batailles des périodes de l’Empire et de la Révolution. L'Arc de triomphe abrite également depuis 1920 une tombe, celle d’un soldat français mort durant la Première Guerre Mondiale, le célèbre soldat inconnu
